Moins d'un an... marathonienne
- momentslactes
- 19 sept.
- 3 min de lecture
Courir le Marathon de Paris un an après avoir commencé le running.
En mai 2024, j'ai enfilé mes baskets et j'ai essayé... je n’avais jamais couru plus d'un kilomètre. Le running, pour moi, c’était ce sport que d’autres pratiquaient, mais qui n'était pas à ma portée, voir que je ne comprenais pas. Et pourtant… en avril 2025, moins d'un an après mes premières foulées, j’ai franchi la ligne d’arrivée du Marathon de Paris.
Une revanche sur mon histoire.
Petite, je n’ai jamais vraiment fait de sport. Mon asthme à l’effort me coupait le souffle avant même d’avoir commencé, j'étais bien souvent dispensé au collège, j’étais vite étiquetée comme la fille nulle en sport. Autant dire que jamais je n’aurais imaginé un jour me lancer dans une telle aventure.
Et pourtant, un an après mes premiers pas hésitants, me voilà marathonienne.
Quand tout a basculé
Ce marathon n’était même pas dans mes projets au départ. Jusqu’à quatre mois avant la course, je ne savais pas que j’allais le courir. C’est une amie, qui s’était fixé ce défi avant ses 40 ans et qui m’a embarquée dans l’aventure. Nous avions des entraînements en commun, car on avait le même rythme, et un jour elle m'a proposé. J'ai d'abord refusé mais une graine avait germée : pourquoi pas moi ? Ce n’était pas prévu, mais parfois les plus belles aventures commencent par un coup de folie partagé.
3/4 mois d’entraînement, un pari fou
De décembre 2024 à mars 2025, j’ai enfilé mes baskets 3 fois par semaine, d’abord pour de petites sorties, puis pour des distances de plus en plus longues. La préparation a été intense. Entre motivation et doutes, j’ai appris à apprivoiser la distance, la fatigue et le mental qui vacille. Chaque sortie m’a rapprochée de ce défi, sans jamais vraiment me faire croire que j’étais « prête ».
Le jour J : la course de ma vie
Le Marathon de Paris restera sans doute l’une des épreuves les plus dures de ma vie. Les kilomètres défilent, les jambes se raidissent, la douleur s’installe… et pourtant l’ambiance est magique. La foule, les encouragements, la beauté de Paris : tout pousse à avancer.
Mon objectif n’était pas de battre un chrono ni de réaliser une performance. Mon seul but était clair : franchir la ligne d’arrivée. Je n'y croyais toujours pas, je me demandais à quel kilomètre j'allais abandonner. Le maximum fait en entrainement était de 24km et ça avait été difficile. Et au bout de 42,195 km, on a pleuré, tellement pleuré, on l'a fait : on est marathonienne !
Plus qu’une course : une victoire personnelle et solidaire
Courir ce marathon seulement un an après mes débuts n’était pas seulement un défi sportif. C’était une victoire personnelle, une revanche sur toutes ces années où je me croyais incapable.
Et parce que courir a encore plus de sens quand on le fait pour les autres, j’ai pris le départ avec un dossard solidaire pour Handicap International. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu, participé au dossard solidaire et cru en moi ! Chaque foulée était aussi un engagement, un soutien à une cause qui me tenait à cœur.
De la fille « nulle en sport » à finisher du Marathon de Paris, un an après mes débuts, j’ai appris qu’on peut toujours repousser ses limites. Et ça, personne ne pourra jamais me l’enlever !



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